Ce programme agit sur toutes les phases de la chaîne pénale. Au moyen de la promotion des mesures alternatives à la détention et des peines alternatives à l’emprisonnement, ce programme travaille au désengorgement du milieu carcéral. Il œuvre également à une amélioration des conditions de séjour en milieu carcéral d’une part, par des visites sanctionnées de rapports transmis aux autorités compétentes avec ouverture du dialogue pour une correction des biais constatés et d’autre part, à travers des initiatives visant la prévention de la torture et des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Les rapports produits aux fins, sont également publiés et transmis, le cas échéant, aux mécanismes internationaux de protection des droits humains, dont les recommandations sont vulgarisées à l’échelle nationale, suivi du plaidoyer en vue de leur mise en œuvre par les pouvoirs publics.
Outre les différentes recommandations enregistrées par le Bénin en 2012 et en 2017 lors de l’Examen Périodique Universel devant le Conseil des Droits de l’Homme
Au plan régional, après plusieurs années de travail visant à décongestionner les prisons et à plaider pour de meilleures conditions de détention, la Commission africaine a établi que le surpeuplement des prisons en Afrique est en partie dû au nombre élevé de détenus incarcérés pour des délits mineurs.
En vue de comprendre au mieux le phénomène de la surpopulation carcérale, dans le cadre du projet « Plaidoyer pour une application effective des peines alternatives à l’emprisonnement pour infractions mineures en République du Bénin »,
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