NOS DERNIERES ACTUALITES

Elections et démocratie

Déclaration de presse du 09 avril 2021

« Urgence de sauvegarder les droits humains car les élections passent mais les droits humains surpassent » Le processus électoral dans le cadre des présidentielles de 2021 en République du Bénin a connu un tournant décisif le 26 mars 2021 à travers le lancement officiel de la période de campagne pour les trois (03) duos de candidats en lice. Changement Social Bénin au regard de sa mission de promotion et défense des droits humains, à l’instar du contentieux stratégique pour une lecture conséquente des implications des textes électoraux procède au monitoring de la situation des droits humains au cours du processus de l’élection présidentielle du 11 avril 2021.   Lire la suite de la déclaration en cliquant sur DECLARATION DE PRESSE N° 1  

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Message du Secrétaire Général de l’ONU à l’occasion de la célébration de la Journée Internationale des droits de la Femme, édition 2021

La pandémie de COVID-19 a anéanti des dizaines d’années de progrès en matière d’égalité des sexes.  Pertes d’emploi massives, fardeau toujours plus lourd des soins non rémunérés, scolarité perturbée, explosion de la violence domestique et de l’exploitation: les femmes voient leur existence bouleversée et leurs droits s’éroder.  Les mères, tout particulièrement les mères célibataires, connaissent une inquiétude et une adversité terribles.  Et les conséquences de cette crise se feront sentir bien longtemps après la fin de la pandémie. Mais les femmes sont aussi en première ligne de la riposte à cette pandémie.  Travailleuses essentielles, elles sauvent des vies et portent à bout de bras les économies, les collectivités et les familles.  Au pouvoir, elles comptent parmi les responsables qui ont su maintenir les taux de prévalence les plus bas, et dont les pays sont en voie de se relever. Cette année, la Journée internationale des femmes met en avant le pouvoir de transformation que recèle la participation des femmes sur un pied d’égalité avec les hommes.  Nous le voyons ici-même, à l’ONU, où je suis fier que nous ayons atteint, pour la toute première fois, la parité des sexes aux postes de direction. Les faits sont là.  Quand les femmes gouvernent, l’État investit davantage dans la protection sociale et la pauvreté régresse plus vite.  Quand les femmes siègent au parlement, les pays sont plus fermes dans leurs politiques de lutte contre les changements climatiques.  Quand les femmes participent aux négociations de paix, les accords sont plus durables.  Et depuis que les femmes sont aussi nombreuses que les hommes aux plus hautes fonctions de l’Organisation, notre action en faveur de la paix, du développement durable et des droits humains est encore plus concertée. Dans un monde dominé par les hommes, empreint d’une culture essentiellement masculine, l’égalité des sexes est en réalité une question de pouvoir.  Les hommes sont une partie indispensable de la solution.  Je demande aux pays, aux entreprises et aux institutions d’adopter des mesures et des quotas qui favorisent la participation des femmes sur un pied d’égalité avec les hommes et fassent rapidement changer les choses.  Dans le cadre du relèvement après la pandémie, les mesures de soutien et les plans de relance doivent cibler spécifiquement les femmes et les filles.  Il faudra notamment investir dans des entreprises appartenant à des femmes et l’économie des services à la personne. Le relèvement nous offre l’occasion de rompre avec des siècles d’exclusion et d’inégalités.  Qu’elles soient à la tête d’un pays, d’une entreprise ou d’un mouvement populaire, les femmes agissent concrètement pour le bien commun et font progresser la réalisation des objectifs de développement durable. Il est temps de construire un avenir d’égalité.  C’est l’affaire de chacune et chacun et l’intérêt de toute l’humanité. Je vous remercie.

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Justice pénale

Appel à recrutement d’un Cabinet d’étude

Dans le cadre de la mise en œuvre du le projet « Justice pénale : promotion des mesures alternatives à la détention en République du Bénin » avec l’appui financier de OSIWA, l’ONG Changement Social Bénin lance le présent appel pour le recrutement d’un Cabinet en vue d’une étude nationale sur le contexte de l’application des mesures alternatives à la détention prévues dans le Code de Procédure pénale (Loi n° 2012-15 du 18 mars 2013 et modifiée par les lois n° 2018-14 du 02 juillet 2018 et n° 2020-23 du 29 septembre 2020) et la loi de création de la CRIET (loi n° 2018-13 du 02 juillet 2018) auprès des acteurs clés de la chaîne pénale dans toutes les juridictions de fond et le Ministère de la Justice et de la Législation. Vous trouverez ci-joint les termes de référence y relatifs.   Termes de Référence_Recrutement de Cabinet d’étude_Mesures alternatives à la détention_    

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Actualités

Journée Internationale des Droits de l’Homme, édition 2020

Reconstruire en mieux signifie renforcer notre engagement envers les droits de l’homme en vue d’atteindre les objectifs fixés dans le cadre du Programme de développement durable. La pandémie de COVID-19 a frappé les sociétés en plein cœur. Tous les aspects de notre société ont été touchés, que ce soit médicalement, socialement, politiquement ou économiquement. Cette crise a révélé de nouvelles vulnérabilités et exacerbé celles existantes, risquant ainsi de laisser encore plus de personnes de côté. La pauvreté, les inégalités, la discrimination et la dégradation de l’environnement ont exacerbé la tragédie humaine qui s’est déroulée sous les yeux du monde entier. Ces lacunes dans la protection des droits de l’homme, ainsi que d’autres, se sont conjuguées à des crises politiques, sociales et économiques profondément ancrées à travers le monde, rendant les sociétés plus vulnérables au coronavirus. Alors que de nombreux pays du monde sont confrontés à une deuxième vague de la pandémie, il est apparu clair qu’une fois la pandémie terminée, nous ne pourrons tout simplement pas revenir au monde d’avant. Cette tragédie commune nous offre une nouvelle possibilité : pour que l’humanité puisse reconstruire en mieux, nous devons absolument placer les droits de l’homme au cœur de la relance. La pandémie nous a rappelé à tous une vérité contestable : un monde qui respecte pleinement les droits de l’homme de tous est un monde mieux préparé à faire face à toutes les crises et à s’en relever. Reconstruire en mieux signifie renforcer notre engagement envers les droits de l’homme en vue d’atteindre les objectifs fixés dans le cadre du Programme de développement durable. Il s’agit de remédier aux inégalités au sein des pays et entre ces derniers, de créer des systèmes universels de protection sociale et de santé, de lutter contre la dégradation de l’environnement, de renforcer les institutions et de combattre les violations structurelles des droits de l’homme, qui ont contribué à la propagation et à la gravité de la COVID-19. Il s’agit de faire face rapidement à l’urgence climatique et de créer un monde juste, inclusif et égal, et ainsi plus résilient et prêt à faire face à de futures crises. L’expression « nous sommes tous concernés » est plus pertinente que jamais. Des individus aux gouvernements, de la société civile et des communautés locales au secteur privé, tout le monde a un rôle à jouer dans la création d’un monde meilleur pour les générations présentes et futures au lendemain de la COVID-19. Nous devons nous montrer solidaires, sans quoi nous sommes voués à l’échec. Et c’est en plaçant les droits de l’homme au cœur de la lutte contre la COVID-19 que nous serons capables de mieux nous relever. Michelle Bachelet, Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, est intimement convaincue qu’en « travaillant ensemble, nous pouvons mieux nous relever. Grâce à une forte solidarité, nous pouvons bâtir un monde plus résilient, durable et juste. » À l’occasion de la Journée des droits de l’homme le 10 décembre, joignons-nous à son appel et défendons ensemble les droits de l’homme. Imaginons un nouveau monde, un monde meilleur où les valeurs visionnaires de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ont contribué à notre relèvement à tous.

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Justice pénale

Atelier d’appropriation par la Commission Béninoise des Droits de l’Homme de la suggestion de décret visant à élargir son mandat à celui de Mécanisme National de Prévention de la torture

 Le vendredi 09 Octobre 2020 s’est tenu à la salle de conférence de Bénin Royal  Hôtel de Cotonou, l’atelier d’appropriation par la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH) de la proposition de décret visant à élargir son mandat à celui de Mécanisme National de Prévention de la Torture (MNP). Cet atelier, s’inscrit dans le cadre du projet ‘’ Plaidoyer pour la mise en place d’un Mécanisme National de Prévention de la Torture en République du Bénin ‘’, mis en œuvre par Changement Social Bénin (CSB) sur financement du Fonds Spécial OPCAT du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, et vise à accélérer le processus d’élargissement normatif du mandat de la CBDH à celui de MNP.

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Actualités

Célébration de la Journée Internationale de la Démocratie, édition 2020

La démocratie en première ligne face à la COVID-19 La crise sans précédent de la COVID-19 a entraîné des défis sociaux, politiques et juridiques majeurs à l’échelle mondiale. Alors que les États du monde entier adoptent des mesures d’urgence pour y faire face, il est essentiel qu’ils continuent de faire respecter l’état de droit, de protéger et de respecter les normes internationales et les principes fondamentaux de légalité, ainsi que le droit d’accéder à la justice, aux recours et à une procédure régulière. Le Secrétaire général de l’ONU a exhorté les gouvernements à être ouverts et transparents, réactifs et responsables dans leur réponse à la COVID-19 et à veiller à ce que toutes les mesures d’exception soient légales, proportionnées, nécessaires et non discriminatoires. « La meilleure action est celle qui permet, d’une manière proportionnée, de parer aux menaces immédiates, tout en protégeant les droits de l’homme et l’état de droit ». La note de synthèse du Secrétaire général indique que les États doivent respecter et protéger, entre autres droits, la liberté d’expression et de la presse, la liberté d’information, la liberté d’association et de réunion. Les préoccupations dans de nombreux pays dans le contexte de la COVID-19 comprennent : La crise soulève la question de savoir comment lutter au mieux contre les discours préjudiciables tout en protégeant la liberté d’expression. Des efforts massifs pour éliminer la désinformation peuvent entraîner une censure délibérée ou non intentionnelle, ce qui mine la confiance. La réponse la plus efficace consiste en des informations précises, claires et fondées sur des preuves provenant de sources auxquelles les gens font confiance. Partout dans le monde, des organisations de la société civile ont répondu à l’appel à l’action de l’ONU pour aborder et contrecarrer le large éventail des manières dont la crise de la COVID-19 peut nuire à la démocratie et accroître l’autoritarisme : La démocratie La Journée internationale de la démocratie est l’occasion de réexaminer l’état de la démocratie dans le monde. La démocratie est un processus autant qu’un objectif, et seule la pleine participation et l’appui de la communauté internationale, des organes de gouvernance nationaux, de la société civile et des individus, permettront de faire de l’idéal démocratique une réalité universelle. La liberté, le respect des droits de l’homme et le principe de la tenue d’élections honnêtes et périodiques au suffrage universel sont des valeurs qui constituent des éléments essentiels de la démocratie. A son tour, la démocratie devient un environnement naturel pour la protection et la réalisation effective des droits de l’homme. Ces valeurs sont incarnées par la Déclaration universelle des droits de l’homme et développées plus avant dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui consacre toute une série de droits politiques et de libertés civiles qui sont les piliers d’une véritable démocratie. Le lien entre la démocratie et les droits de l’homme est clairement défini dans l’article 21(3) de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics; cette volonté doit s’exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote. » Les droits inscrits dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et les instruments subséquents relatifs aux droits de l’homme portant sur les droits des groupes (par exemple les peuples autochtones, les minorités, les personnes handicapées) sont tout aussi essentiels à la démocratie car ils garantissent une répartition équitable de la richesse et un accès égal et juste aux droits civils et politiques. “Alors que le monde est aux prises avec la COVID-19, la démocratie joue un rôle vital en ce qu’elle assure la libre circulation de l’information, la participation à la prise de décision et l’application du principe de responsabilité dans le cadre de la lutte contre la pandémie. ” Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres

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