Changement Social Bénin avec l’appui de la Maison de la Société Civile (MdSC) a organisé une conférence de presse le 29 novembre 2018 au siège de la Maison. Cette conférence de presse a consacré le lancement de la Quinzaine des droits humains 2018 pour la célébration du 70e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH). Étaient essentiellement conviés à cette messe, les organes des médias.
Axée sur une approche bipartite, cette Conférence a démarré par une présentation du contexte général et de l’opportunité de la Quinzaine par Ralmeg GANDAHO, Président du Bureau Exécutif de l’ONG Changement Social Bénin.
À sa suite, le Président de la Coalition des Défenseurs des Droits Humains – Bénin, Serge Prince AGBODJAN s’est chargé de présenté le document élaboré par Changement Social Bénin et dénommé ”LE POINT CITOYEN ”. Ce document s’est voulu un condensé de rappels d’actes et de faits majeurs attentatoires aux droits humains au Bénin concrets, vérifiables et mêmes actuels.
Tout en félicitant les activistes de Changement Social Bénin pour l’initiative, le Président de la Coalition des Défenseurs des Droits Humains – Bénin a terminé ses propos dans un premier temps, par des suggestions pour l’amélioration des prochaines éditions du ”POINT CITOYEN ” et dans un second temps, par un appel à tout le monde à ne pas se muer dans l’anecdote de la barbe bleue.
De son côté, le Président du Bureau Exécutif de Changement Social Bénin, dans ses mots de fin, a rappelé d’une part, que cette Quinzaine se veut une Quinzaine de plus d’activisme pour les droits humains et d’autre part, que ”LE POINT CITOYEN ” répond à un objectif ultime qui est d’éviter le mémoricide et de prédisposer les autorités politiques à une correction des actes et faits juridiques querellés.
Les grandes prochaines étapes de la Quinzaine sont entre autres, l’animation d’émissions, la large diffusion et vulgarisation du ”POINT CITOYEN” et des affiches de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la Conférence-débat prévue pour le 10 décembre 2018 à la salle polyvalente de la Chaire UNESCO des Droits de la Personne Humaine et de la Démocratie de l’Université d’Abomey- Calavi qui portera sur la conciliation entre la franchise universitaire et la garantie de la sécurité des personnes et des biens en milieu universitaire.
Les droits humains devant être le langage commun de l’humanité, René CASSIN nous rappelait déjà ceci à la veille de l’adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme dans son discours à l’Assemblée Générale des Nations Unies : << Je me tourne en ce moment vers tous les peuples qui ne sont pas encore dotés des droits et libertés fondamentaux de l’homme, (…) car nous n’avons pas travaillé pour nous seuls, nous avons travaillé pour l’humanité tout entière. >>